Ceux qui sont en phase de déconstruction de leur foi (ou autres) se font souvent demandé ce qui suivra. Déconstruire dans quel but? La question est bonne mais il peut être très difficile d’y répondre. Ce n’est pas forcément une mauvaise chose de ne pas toujours avoir la réponse à cette question, par compte je dirais qu’a un moment donné il est nécessaire, voire même important, de pouvoir y répondre. Non pas comme devant rendre des comptes à ceux qui demandent mais simplement pour le bien-être de celle ou celui qui s’y trouve.
Au dix-neuvième siècle, l’idée religieuse subit une crise. On désapprend de certaines choses, et l’on fait bien, pourvu qu’en désapprenant ceci, on apprenne cela. Pas de vide dans le cœur humain. De certaines démolitions se font, et il est bon qu’elles se fassent, mais à la condition d’être suivies de reconstructions.
Epave du coeur – L’ère du vide d’une société post-chrétienne (French Edition) . EXIT SENC. Kindle Edition. (Hugo, Victor, Les misérables, Tome 1, Éditions Gallimard, 1995, p. 652.)
Hugo utilisait le terme, désapprendre, pour décrire ce que nous appelons aujourd’hui déconstruction. L’idée est la même et il est intéressant de noter que ce n’est pas un phénomène nouveau.
Dans mon expérience le processus de déconstruction est difficile par moments, mais reconstruire pourrait être décrit comme étant pénible. Je n’échangerais ceci pour rien au monde.
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